POUR UN FORAGE DE QUALITÉ

2. La perforation

Terme employé pour la phase destructive du forage, pendant laquelle on creuse et veille à bien évacuer les déblais (cuttings). C’est la phase la plus longue, car c’est la géologie qui définit l’avancement, et il n’est pas rare de devoir refaire l’opération plusieurs fois avant d’avoir un trou propre et stable.

Ensuite, on pose souvent un tube de protection sur les premiers mètres (pré-tubage), ou bien on utilise un tube à l’avancement. Pour ce faire, on descend un tube en même temps que l’on fore ; cela est plus long et limité en longueur, mais permet d’avoir un trou stable à coup sûr.

Il existe 2 types de tubage à l’avancement :

• Le tubage « perdu », qui restera définitivement en place (en général assemblé par soudure).

• Le tubage que l’on récupère (vissé).

Nous privilégions cette dernière méthode, car cela évite d’avoir de l’acier qui finira par se corroder dans le terrain.

1. La base

La base ….

Tout d’abord, un forage qui commence bien est droit ! Il est très important de veiller à bien être de niveau avec une machine correctement calée ; sinon, il y a fort à parier que l’outil va dévier, au risque de rater la veine ou de compliquer la pose du tube de gainage.

3. Les additifs de forage

Par ailleurs, on peut aussi ajouter des additifs de forage, comme :

• De la mousse qui donne plus de force d’extraction des déblais.

• Des polymères qui vont faire une sorte de gel, lequel lubrifie et aide le terrain à ne pas s’ébouler (très utiles dans les passages sableux ou pour ‘graisser’ les tubages à l’avancement).

• De l’anti gonflement, qui s’applique sur les argiles qui ont tendance à gonfler quand on les hydrate.

Notez que ces produits s’éliminent rapidement et sont utilisés à très petites doses.

Chez Forax, on veille à utiliser au maximum des produits biologiques (graisse à tiges et huile pneumatique) et à réduire les quantités utilisés au minimum pour un impact environnemental plus faible.

6. Pompage

Enfin, la dernière phase est le pompage. Après avoir installé le tubage et développé le forage, on peut mettre en service le pompage pour exploiter l’eau ainsi captée.

4. Le nettoyage (ou soufflage)

Le nettoyage, aussi appelé « soufflage », est la phase qui suit la perforation. Lorsque l’on a trouvé de l’eau, on utilise celle-ci pour nettoyer le forage. Cela élimine les déblais restants et permet aussi de ‘développer’ le forage en augmentant le débit d’eau.

Cette phase n’a pas de durée prédéfinie : elle peut durer 1 heure comme plusieurs jours.

Remarque finale

Ce processus souligne l’importance d’un travail soigné, d’une attention particulière à la géologie, ainsi que de l’utilisation de produits et matériels respectueux de l’environnement. Il permet de garantir un forage de qualité et un accès fiable à l’eau.

5. L’équipement (le gainage du forage)

Ensuite, une fois le forage propre et le matériel de forage extrait, il est temps de passer au gainage du forage. Cette étape est cruciale, car c’est ce qui permet de sécuriser l’accès à l’eau, un peu comme les parois d’un tunnel.

Là aussi, il faut du matériel de qualité et respectant les normes alimentaires. On utilise généralement du tubage PVC lisse sur la majorité du forage, avec des ouvertures au niveau où l’on capte l’eau (les crépines). Nous utilisons des crépines de 0,5 mm taillées au laser, afin de garantir une qualité optimale .

En fonction de la géologie rencontrée, il peut être nécessaire d’ajouter du gravier autour du tube, pour améliorer la filtration ou augmenter la zone de captage. Il est important que ce dernier soit bien calibré (4 à 6 mm) et lavé.